QUI SUIS-JE ?
Médecin et artiste française d'origine vietnamienne, Thi Tu Anh Mouchet vit et travaille à Paris, dans le quartier de Montparnasse.
À l'instar de nombreux « boat people », elle a fui le Vietnam par la mer avec sa famille avant de rejoindre la France à l'âge de dix ans.
Ses parents ont toujours pris soin d'entretenir autour d'elle un environnement où l'art tenait une place primordiale y compris, et surtout, pendant la guerre et ensuite au cours de sa vie de réfugiée.
Sa sensibilité vietnamienne s'est ainsi enrichie de la culture occidentale lors de la poursuite de sa scolarité à Avignon, dans une atmosphère, une langue et une lumière fort différentes de celles de Saïgon.
Pour suivre l'exemple de son père médecin chez qui elle admirait l'empathie et le dévouement pendant la guerre au Sud Vietnam, elle a fait des études de médecine à la faculté de Montpellier où elle a obtenu le deuxième prix Dubreuil.
Après un doctorat soutenu à la faculté Paris Descartes en 1995, elle s'installe dans le quatorzième arrondissement de Paris pour exercer la médecine générale.
Tout au long de ses études, Thi Tu Anh Mouchet a dessiné et peint en autodidacte.
Elle a reçu, par la suite, une formation solide par les artistes Benoît Briolon, Jennifer Adair, Bertrand Dubois, Aline Aune et Agnès Prévost, et a étudié le modèle vivant à l'Académie de La Grande Chaumière.
Ouverte à tous les thèmes et les techniques picturales, son métier de médecin l'incline néanmoins
tout naturellement vers le portrait, témoin de l'intériorité humaine, où se joint également le métissage de sa double culture.
Les paysages et scènes de vie du Vietnam, avec leurs fantastiques couleurs vives, sont aussi pour elle une source d’inspiration inépuisable, dont elle retranscrit le merveilleux sur la toile en confrontant son regard d’adulte avec les souvenirs d’une enfant de dix ans.
Sa fascination pour les spectacles astronomiques plonge également ses racines dans son enfance.
Les volutes aux franges tourmentées des nébuleuses, traces lointaines dans l’espace et dans le temps de prodigieux cataclysmes stellaires lui ont toujours inspiré des images relevant du rêve ou de la méditation abstraite.
Elle expose depuis 2020 au restaurant Mai Do, Boulevard de Montparnasse, Paris 6.
En 2023, elle a été invitée pour une exposition solo à l’hôtel-galerie La Belle Juliette, rue du Cherche Midi, Paris 6.